Au hasard d'une galerie de Saint-Jean-de-Luz, Frédéric Beigbeder aperçoit un tableau représentant une cabane, dans une vitrine. Au premier plan, un fauteuil couvert d'un coussin à rayures, devant un bureau d'écrivain avec encrier et carnets, sur une plage curieusement exotique. Cette toile le fait rêver, il l'achète et soudain, il se souvient : la scène représente la pointe du bassin d'Arcachon, le cap Ferret, où vit son ami Benoît Bartherotte. Sans doute fatigué, Frédéric prend cette peinture pour une invitation au voyage. Il va écrire dans cette cabane, sur ce bureau. Face à l'Atlantique qui à chaque instant gagne du terrain, il voit remonter le temps.
Quatrième de couverture
« À chaque fois qu'on m'enferme, je me souviens. Quand il n y a plus de présent et que le futur est incertain, il ne reste plus qu'à s'adoucir au passé. Un roman français était incomplet ; voici d'autres péchés de ma jeunesse. »
F.B.